jeudi 22 avril 2010

la nouvelle loi très pénalisante

pour les joueurs Français de Poker!


La deuxième édition des Assises du Jeu de Hasard et d’Argent s’est déroulée à Paris le 20 avril dernier, organisée par Aromates, à l’initiative du Sénateur Nicolas About. Le thème de ce colloque était « Quelle place, quel rôle pour les nouveaux entrants ? ».


La place des nouveaux entrants et leur rôle dans une économie de jeu traditionnellement organisée au bénéfice du développement des territoires, de l’encouragement sportif et de la filière équine était au centre des débats. Mais également l’espace économique qui sera laissé à de nouveaux entrants qui devront composer avec les contraintes imposées.

« La France avait structuré une économie des jeux et paris autour de la protection des joueurs, en quelque sorte garantie par l’Etat, et une redistribution des produits d’une lourde fiscalité au bénéfice de l’économie de nos territoires et d’institutions, principalement sportives et équines. Le nouveau marché qui se fait jour est l’occasion, non pas de remettre en cause les grands principes de cette redistribution, mais d’en redéfinir les priorités, et d’en améliorer tout à la fois l’équité et l’efficacité. C’est ainsi que se pose notamment, la question du soutien à la filière cheval et au financement de la pratique sportive dans notre pays qui pourraient être améliorés à la faveur de la mise en place de ce nouveau cadre », a déclaré Jacques Marceau, Président d’Aromates, en guise d’introduction.

Selon Frédéric Epaulard, Secrétaire Général de la mission de préfiguration de l’ARJEL, a quant à lui estimé qu’une trentaine de candidats aux trois agréments proposés devraient se déclarer, et que ces licences serait attribuées début juin, à temps pour la Coupe du Monde de Football. De son côté, Thibault Verbiest, avocat associé au cabinet Ulys, a souligné, lors de la table ronde sur le poker, que « le poker n’était pas un jeu de hasard et qu’il était nécessaire de prendre en compte la dimension sociale de ce jeu devenu extrêmement populaire, et que avant tout, on jouait au poker pour le plaisir de jouer », ajoutant au passage que « les limitations des plate-formes aux .fr risquaient de pousser les joueurs vers d’autres plate-formes illégales et non régulées ».

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